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 Peter McMillan {100%}

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Peter McMillan


Peter McMillan


Messages : 117
Age : 28
Coup de ♥ : Lycéenne en seconde

Peter McMillan {100%} Empty
MessageSujet: Peter McMillan {100%}   Peter McMillan {100%} EmptyMer 1 Sep - 12:04

(Je me perme de rajouter "armes", comme Peter est chargé de discipline. J'espère que ça ne gêne pas] C'est bon puisque tu l'as rajouté au bon endroit ^^
[Je n'aime pas du tout ma fiche, une fois de plus. J'ai l'impression d'avoir beauuuuucoup parlé pour ne rien dire, et surtout d'avoir oublié l'essenciel. Désolée -.-"] Prend ton temps pour la faire comme tu aimes ~ Bah j'ai tenté 2 fois & ça me plait toujours pas xD Et j'crois qu'à force de modifier ça deviendra pire.

Peter A. McMillan




« Je ne sais pas comment cela a commencé, ni même comment ça va finir. Je n'y ai jamais vraiment pensé. Disons simplement que je ne veux pas que l'on m'oublie. Et croyez-moi, elles ne m'oublieront jamais. »

Identity...



Peter McMillan {100%} N4unx1

Nom : McMillan.
Prénom(s) : Peter, Alexander comme 2e prénom en l'honneur de son grand-père. Quelle bêtise, il ne l'a jamais connu.
Sexe : Masculin.
Date et lieu de naissance : Le 21 avril, en Pologne. Encore maintenant il se souvient de sa mère lui racontant son bonheur immense à le tenir dans ses bras et à regarder les arbres fleurir par la fenêtre. Peter n'en a que faire, à cause d'elle il ne reverra peut être jamais son pays.
Classe / profession : Lycéen et chargé de discipline.



More...
Surnom(s) : Peter n'a pas de surnom, en fait il n'a pas d'ami. Mais ça, personne ne le sait.
Âge : 17 ans.
Blood type : AB +.

... and More.
Nationalité : Polonais par son lieu de naissance et sa mère, mais à acquis la nationalité anglaise par son père et toutes les années qu'il a passé dans ce pays.
Adresse actuelle : Japon, depuis 1 an seulement. On le repère avec son léger accent anglais, tellement craquant, disent-elles.
Situation familiale : Ses parents sont divorcés depuis la mort de sa petite sœur, décédé à 2 mois pour avoir cessé de respirer, et il n'a jamais revu sa mère malgré toutes les tentatives de celles-ci. Il ne lui en veut pas tant que ça, mais ne veut plus la voir.

Inside.



Classe sociale : Moyenne.
Opinion sur les vampires : « On m'a dit de les détester, et de les tuer. Je le ferai, je n'ai aucune raison de douter de mes intentions. Je n'ai pas à me remettre en question, pourquoi mon hunter de père se serait amusé à me mentir ? S'il me dit que je dois les abattre en cas de danger, je n'hésiterai pas. C'est tout. Ce sont des monstres, et les monstres doivent mourir. »
Opinion sur les hunters : « J'en fais partis. Pourtant j'ai préféré être Chargé de Discipline, pour avoir du pouvoir. Pour qu'on sache que je serai toujours là, que jamais je ne partirai. Ce ne sont que des gens, je me fiche de leur existence. Espérons simplement qu'ils ne le sauront pas. »
Arme : Un fusil anti-vampire nommé Lovely Blood, légué par son père lors de ses débuts de hunter. Malheureusement, il n'est pas aussi efficace que les armes d'aujourd'hui, ses balles ne blessent que très faiblement les Level A.

Narrative.



Portrait physique



Peter est beau. Ce mot suffirait à le décrire, mais en même temps il n’est pas assez fort. Il est particulièrement beau, mais ce n’est pas ce qui vous traverse l’esprit quand vous le voyez, il vous inspire autre chose, quelque chose de beaucoup plus fort. Une fascination immédiate, même si vous jurez par la suite de ne pas être intéressé, vous ne pourrez modifier votre première impression. Celle qui vous susurre à l’oreille que c’est un homme merveilleux, drôle et d’une grande générosité. Vous ne pouvez vous empêcher de le regarder, vous tentez, en vain, de ne faire comme si ce n’était rien. Mais c'est impossible, il faut l'accepter. Cela fonctionne sur les femmes et sur les hommes également, ceux-ci seront plus frappés par une grande envie de lui parler et de lui faire confiance. Peter sait paraître bien mieux qu’il n’est.

Allons simplement, commençons avec le début. Vos yeux se posent sur lui, peut importe qui vous êtes, vous le regardez. Vous inspectez le moindre de ses mouvements - vous ne pouvez vous en empêcher - de ses sourires, de ses paroles si vous pouvez les entendre - celles-ci apportant un japonais contenant un léger accent anglais -. Vous vous attarderez sur son visage, celui-ci n’a rien d'un asiatique. Vous ne saurez peut pas distinguer son pays d’origine du premier coup d’œil, français, anglais ? La deuxième solution est la mieux, en effet il est anglais. Comment est son visage, exactement ? Des traits fins, dessinés d’une manière infiniment précise, telles les plus somptueuses calligraphies. Il fait très jeune mais porte une sorte de maturité vite perceptible que certains appellent « l’expérience ». Il semble avoir surmonté toutes les horreurs de la vie, pour mieux les surmonter et les accepter. Vous ne lui avez pas encore parlé. Deux fossettes apparaissent sur ses joues quand il sourit, un détail en apparence futile mais qui a beaucoup d’importance pour lui. Allez savoir pourquoi, il n’a pas à s’expliquer, il sait juste que ça plait. Il a des yeux bleus, pas comme la mer, pas comme le ciel mais comme un carré de sucre se diluant doucement dans l’eau pure d’un ruisseau. Étrange comparaison, n’est-ce pas ? Je vous laisse en tirer des conclusions. Puis il y a ses cheveux, ils sont presque simples comparés au reste. D'un blond de blé, ils semblent danser sur sa tête dès qu'il effectue un mouvement. Quelque chose de beau, également, et je vous laisse en tirer des conclusions, à nouveau.

Attardons-nous sur son corps, bien que dans l’immédiat cela ne soit pas le plus important. Peter est mince, un peu plus que la moyenne mais il ne parait pas frêle non plus. Il ne dévoile jamais cependant son torse, celui-ci ne possédant que de fines lignes pour décrire ses muscles, bien trop inférieurs aux autres hommes. Il préfère ignorer ça, plutôt que d’affronter la vérité qui dit qu’il n’égale pas les autres sur ce point là. Il s'enfuit, tel un lâche, en fait. Mais il se rattrape sur sa taille, en effet elle est exactement la bonne. Légèrement plus grand que la moyenne japonaise, de quoi impressionner sans repousser. L’idéal, tout bonnement.

Peter n’a jamais vraiment su comment s’habiller pour se mettre en valeur, donc en l’absence de ces informations, il se contente de s’habiller de la manière la plus classe et décontracté possible. Il ne se permet jamais de mettre d’anciennes baskets délavées et préfères les chaussures noires cirées pour travailler, ou des converses américaines pour le côté jeune qu'elles dégagent. Pas de cravates à motifs, il les prend avec une couleur unique. Il ne porte presque exclusivement des chemises, simplement parce que ça reste un vêtement simple. Qui a dit que Peter était compliqué ? Personne, absolument personne...

Il se tient toujours parfaitement droit, d'une démarche assurée et sans faille, il ne doit inspirer le doute chez personne - parce que la façon dont on marche, ça compte aussi, mine de rien -. Également un de ses côtés dévoilant sa nationalité anglaise, parait-il. Sa façon d'être très inspirée des gentlemen, peut être ? Probablement, ces hommes restent un modèle pour lui. Ils savaient toujours quoi faire et quoi dire, au bon moment, s'habillaient d'une manière sobres et belles à la fois. Oui, il était fasciné par ces gens et faisait tout pour leur ressembler. Cela paraît plutôt lui réussir, non ? Il sait toujours quoi faire et quoi dire, au bon moment.

Peut être que vous ne me croyez pas, que vous pensez que la première fois où vous le verrez vous ne penserez rien de tout ça. Pourquoi pas ? Mais soyez-en sûrs, si vous l'ignorez, il vous fera changer d'avis.

Personne n'échappe à Peter Alexander McMillan, perfect gentleman.

Portrait moral



Mais quel étrange personnage avons-nous là. Oui, même très étrange. Il est contradictoire, incompréhensible et empreint d’une rare folie. Celle qui lui fait agir de manière normale, mais force son cerveau à s’adapter à chaque personne et à chaque situation, sans exception. Cela s’explique-t-il ? Pas vraiment, en fait je crois bien qu’il serait impossible de le comprendre, ou même de seulement essayer. Tout chez lui n’a aucun sens, chacune de ses paroles trouve sa force dans sa contradiction, pareil pour ses pensées. Gentil, méchant ? Il ne le sait pas, son caractère d’une perfection inhumaine n’a rien à voir avec son fond, et avec ce dont il est capable. Cependant, ce que je sais, c'est que Peter est un être abjecte, peureux et particulièrement mauvais. En plus de ça, il ne s’en rend pas compte. Quelle situation aberrante, n’est-ce pas ?

Est-il possible de ne pas savoir de quel côté on penche ? L’éternelle confrontation du bon et du mauvais, bien qu’il soit supposé que nous possédons tous un côté blanc et un côté noir en chacun de nous, il y a toujours une couleur dominante. Celle qui prend inévitablement le pouvoir sur l’autre. Pourtant Peter n’a jamais réalisé cela et n’a jamais pu faire la différence entre les deux. Son âme entièrement couvert d’un noir impénétrable devait l’éblouir, n’avoir aucune tâche de blanc sous les yeux l’aurait-il fait oublier son apparence ? En tout cas, il finit bien par se croire normal et bon. Il n’y a rien d’étrange dans son comportement, il est banal. D’une simplicité déconcertante.

Difficile de remarquer la complexité de son esprit quand on le connait, il agit d’une manière si naturelle, avec une aisance telle qu’il semblerait être né avec. Mais ce n’est pas le cas, pas du tout même ! Il a beau ne pas garder de très grands souvenirs de son enfance, il sait cependant qu’il n’était pas comme ça. Timide ? Complexé ? Peut être, disons simplement que c’était un garçon banal sans le moindre intérêt. Une mère en moins et le voila métamorphosé, incroyable ! Enfin, peut être pas. Comme je le disais, il parait toujours agir de manière spontanée, tout chez lui inspire une confiance sans égale. Il semble si vrai et sincère ! Que de mensonges et d’illusions, il n’en est rien. Vous pensez que cette première conversation avec lui est simple, qu’il ne fait que vous sourire et que, finalement, il parle peux. Si vous pouviez ne serais-ce qu’imaginer tout ce qui passe par son esprit démesuré.

Vous savez ce qu’est la « perfection », tout le monde connait. D’ailleurs, qui n’a jamais espéré la posséder ? Sans succès, évidement. Quel plaisir ce serait que de plaire au monde entier, d’être aimé et admiré. Être un modèle pour le monde, aussi. Peter a toujours rêvé de ça, non pas qu’il souhaitait particulièrement être aimé, mais il voulait qu’on le remarque, il voulait être séduisant. Il voulait entendre des gloussements sous un de ses compliments mielleux, et un rire grave sous une de ses blagues. Voilà ce qu’il recherchait, piéger, mentir, juste pour que personne ne lui soit indifférent. Il ne supportait pas l’indifférence, c’était quelque chose d’absolument atroce pour lui. L’ignorance, ça ressemble au vide, au néant. A la mort, aussi ? Voilà également pourquoi il voulait être comme ça, il ne cherchait aucunement de l’amour. Ce sentiment particulièrement futile éprouvé pour un homme ou une femme lui était bien égal, seule son unique personne comptait vraiment.

Comment s’y prenait-il exactement ? Il s’adaptait, en fonction de la personne en face de lui. Difficile de savoir quel est son véritable caractère, puisque celui-ci change sans arrêt. Évidement, il y a quelques petits détails qui reviennent souvent. Le sourire, par exactement. Mais sinon, il changeait, passant du dragueur au gentleman, du serviable au faux impoli. En quelques secondes passées à identifier discrètement la personne, il devinait rapidement ce qu’il devait faire. Quelques phrases clefs, pour voir comment elle réagit, puis il change ses propos. Cela peut sembler bien simple, mais ça ne l’est pas. Avec cette technique n’ayant visiblement aucune faille, il était une source de respect, d’amitié et d’amour au malheur de certaines. Cependant, que se passait-il quand cela ne fonctionnait pas ?

Je ne parle pas de simples têtes brûlées ou de personnes renfermées, celles-ci aussi finissent par tomber, je parle des autres. Ceux qui savent ce qu’il fait, ceux qui arrivent à comprendre son système. Ceux qui sont contre lui, en fait. Que faisait-il dans ces cas là ? Encore un moyens pour lui de se sentir inférieur, ce qu’il ne supporte pas le moins du monde. Des crises de colères, une anxiété parfaitement visible sur son visage ou un « coup de folie ». Des moments qui n’existent que pour lui rappeler ce qu’il est vraiment : un pauvre fou, en somme.

Oui, Peter est complètement fou ! Il a de graves problèmes psychologiques, ceux-ci n’étant pas visibles le moins du monde. En quoi consistent-ils ? A sa sorte de schizophrénie, en fait. Ces deux facettes de lui qui se battent sans même qu’il le comprenne. Elles sont tellement mélangées et en perpétuel affrontement qu’il me serait très compliqué de les identifier. Elles se composent en plusieurs parties, l’amour et la haine profonde qu’il ressent envers les femmes. Cette envie qu’il a de leur faire plaisir pour mieux les voir souffrir après. Puis cette colère immense et incontrôlable qui le gagne quand sa faible lucidité le quitte. C’est tout cela, mais Peter vit bien, il ne le sait même pas. Mais même s’il venait à le réaliser, il ne l’accepterait sans doute jamais. Allez savoir comment il en est arrivé là, à ce stade critique et indéterminé de sa santé mentale. Mais peut être que le début n’est pas important comparé à la fin. Allez savoir ce qu’il est capable de faire, maintenant.


And...?



Pseudo : Pinky W. ou Louise.
Âge : 15 ans.
Avatar :
Carrière de Rpgiste : Ca fait 4 ans maintenant. 8D
Possibilités de connexion : Maigre, le week-end.
Comment avez-vous connu le forum ? C'était il y a tellement longtemps maintenant, je ne sais plus.

Code règlement : okay by Tsu-be-Tsu


Dernière édition par Peter McMillan le Mer 15 Sep - 16:50, édité 1 fois
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Peter McMillan


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MessageSujet: Re: Peter McMillan {100%}   Peter McMillan {100%} EmptyMer 15 Sep - 16:49

Histoire



« Je le détestais.

Tout chez lui me dégoûtait. Absolument tout. Son corps, son visage, jusqu’à son odeur. La façon qu’il avait de
parler et de rire. Lui et son maudit sourire, celui qu’il ne quittait jamais, celui qu’il m’offrait avec prétention. Je
le détestais quand je le voyais, et quand je ne le voyais plus. Quand il osait encore balader ses mains sur mon
corps, comme si je lui appartenais. Quand je repensais à lui malgré moi. J’haïssais son nom et son existence toute
entière. Il était la source de mes cauchemars et de mes craintes les plus grandes. Je détestais quand il
m’embrassait et quand il prononçait mon prénom. Je donnerais n'importe quoi, rien que pour le faire taire à
jamais... »

    Beaucoup supposent que notre comportement trouve sa profondeur à l’enfance, que ce sont des évènements banals qui nous montrent comment réagir face à la vie. Plus que des mots prononcés par des parents aimants – ou pas -, ce sont des gestes, des regards, des réactions qui nous permettent de nous forger. Ainsi, si vous avez déjà eu l’occasion de poser vos fesses sur le cuivre brûlé du fauteuil d’un psychologue, vous devriez savoir qu’ils cherchent sans arrêt à remonter dans vos souvenirs d’enfance. Ils espèrent alors trouver la raison de nos traumatismes, de nos souffrances. Rien n’apparaît par hasard, tout à une raison dans ce monde, soit disant. Peter ne s’est jamais vraiment posé la question, enfin il paraîtrait logique qu’il n’ait jamais à réfléchir à ça. C’est un homme parfaitement normal, disons simplement qu’il a ses propres moyens de se venger. Ce n’est que ça, il n’a aucun problème. Pas le moindre. D’ailleurs il ne permet à personne de supposer le contraire.

    Mais imaginons que ces suppositions soient vraies, même pour Peter. Et si tous ses actes n’étaient le fruit que du long passage de son enfance ? Comment avait-elle été ? Il n’en a pas des souvenirs précis, seulement quelques paroles et quelques personnes. Des détails sans importance qu’il n’a jamais pu oublier, sans aucune raison particulière. Mais ils restent gravés dans sa mémoire, comme ne semblant pas pouvoir s’échapper de sa tête. Pourtant il aurait bien voulu avoir la faculté d’oublier, tout serait plus simple. Sa mère, par exemple. Jamais il ne pourra rayer cette femme de sa vie, il l’a tant souhaité pourtant. Chaque seconde, priant silencieusement pour ne plus se souvenir de ses longs cheveux blonds et bouclés, ses sourires de soit disant mère de famille comblée, les étreintes qu’elle lui offrait à longueur de journée, jusqu’à l’odeur de son parfum qui semblait encore imprégner la maison où il vivait avec son père. Elle l’avait quitté, abandonné, sans se retourner, à cause de sa petite sœur, parce qu'elle était partie trop vite. Murmurant au volant d’une vieille voiture un « Je suis désolée. », ces quelques mots n’ayant jamais permis à Peter de la pardonner. Il ne pouvait pas, impossible. Vous savez, le phénomène d’Œdipe déclarant qu’une mère est le premier amour d’un fils, voilà pourquoi il ne pouvait pas trouver la force de l’excuser. Pas elle, la première femme qu’il n’ait jamais aimée. Elle avait tant de fois essayé de le revoir, mais il l'a ignorée. Il voulait qu'elle souffre, elle aussi. Peter ne pardonne pas.

    Ainsi, cet évènement l’ayant privé de sa mère serait-il le début de tout ? De cette haine, indescriptible, incompréhensible et contradictoire envers les femmes ? Peter a toujours eu des relations très étranges avec elles, d’une part il désirait leurs corps à tout prix, de l’autre il détestait en être trop proche. Il avait beau les aimer comme tout homme, il éprouvait l’irrésistible envie de les voir en souffrance, en infériorité, en pleur face à lui. Il aimait les contrôler, les charmer, les voir le suivre sans crainte. Voir un petit sourire se dessiner sur leurs lèvres à cause d’un simple mensonge lui procurait un plaisir immense. Oh oui, Peter aimait tant les sentir sous son emprise totale.

    A 13 ans, tout était si facile. Des simples humiliations publiques, des mensonges perpétuels et une indifférence totale pour ses victimes. Il profitait de son charme déjà bien développé pour un adolescent de son âge et profitait de ses gamines rêvant encore du prince sur son cheval blanc. Il les envoûtait, d’un regard, tel un être surnaturel. Tel un vampire, peut être ? Tout s’accéléra à l'âge de 16 ans, non seulement il était séduisant mais était particulièrement populaire. Toujours entouré d’amis, il restait le célibataire le plus couru de tout l’établissement. Puis il eu une idée, un moyen d’avoir ce qu’il ne pouvait posséder pleinement, juste une nuit. Tout narrer serait trop long, contentons-nous de nous intéresser à la première. Oui, la toute première d’une interminable liste.

    Tout a démarré au réfectoire, un lundi comme un autre. Lucy était seule à sa table, ce qui ne changeait pas beaucoup de d’habitude. Plantant nonchalamment sa fourchette dans un steak noirâtre, elle regardait dans le vide. Puis elle fit une erreur, la plus redoutable de toute, celle qui l’hantera à jamais. Elle posa ses yeux sur lui. Il était à l’autre bout, entouré de tous ses amis. Elle connaissait son nom, tout le monde le connaissait : Peter McMillan. Il la regardait, fixement. Elle se retourna, se demandant si c’était bien elle qui était visée. Il lui souriait, et même aujourd’hui dans la douleur de l’avoir connu, elle ne peut qu’admettre qu’elle n’en avait jamais vu d’aussi beau. Comme si son image était en couverture d’un magasine de mode, elle était totalement hypnotisée, répondant timidement à ses avances lointaines. Il se leva, un plateau à la main, quittant ses amis sous leurs remarques, et s’asseyant à sa table avec une demande polie. Elle n’en revenait pas, lui, le garçon le plus populaire de tout le lycée, était venu manger avec elle et la complimentait. Toujours en lui souriant sublimement, il disait s’intéresser à elle, et il supposait la regarder depuis longtemps sans oser l’aborder. Dans un petit gloussement qu’elle aurait espéré discret, elle le remercia et ne pu s’empêcher d’accepter sa proposition. Oui, elle acceptait de dîner avec lui samedi. La pire décision de sa vie, sans doute.

    Lucy s’était préparée pour cette soirée avec tout le soin possible, sa plus belle tenue, ses plus beaux bijoux et surtout le passage obligé chez le coiffeur. Tout devait être impeccable, elle ne pouvait pas se permettre un seul faux pas. Ce n’était d’ailleurs même pas envisageable. Si elle venait à commettre une imprudence, il pourrait être déçu et ne plus souhaiter rester avec elle. Et ça, elle ne pouvait l’accepter. Elle ne pouvait pas prétendre l’aimer, mais son cœur se serrait à chaque fois qu’un sourire se formait sur ses lèvres, et il était le seul à lui donner cet effet. Il était incroyable, impossible de l’ignorer ou d’affirmer ne rien ressentir pour lui. Son point fort, certainement, qui pourrait deviner ce qui se cache en lui ? Qui pourrait comprendre la véritable raison de ses intentions ? Personne, car tout le monde lui fait confiance, personne ne doute de lui. Jamais.

    Tout se passait sans problème, dans un cadre idéalement situé avec une merveilleuse vue sur la ville de Londres. Il réagissait bien à toutes ses petites maladresses, et ne quittait jamais son caractère de parfait gentleman aux manières irréprochables. Il avait un humour subtil et la parfumait de compliments particulièrement galants aux sonorités très romantiques. Tout cela était trop beau. Les plus belles heures de sa vie, sans doute. Un moyen pour Peter d’encore mieux savourer ce qui allait suivre. Il se proposa de la raccompagner, gardant ses distances dans les rues étroites de la ville, tenant le parapluie de manière à la protéger au maximum. Une fois arrivés devant sa porte, elle l’invita à entrer, se sécher un peu. Tout en l’amenant dans sa chambre, elle signala l’absence de ses parents. « Si tu veux rester un peu. » Oui, juste un peu, ça ne durera pas longtemps. Il s’asseya sur son lit, lui faisant signe de le rejoindre. Les mains timidement placées sur ses genoux, elle laissa ses doigts saisir son menton et ses lèvres attraper les siennes.

    C’était doux, au commencement. Oui, infiniment doux et agréable, comme la caresse d’un vent d’automne. Elle aurait souhaité que cet instant où leurs langues partageaient un moment de passion ne s’arrête jamais. Seulement, elle réalisa qu’il baladait sa paume sur sa cuisse que trop tard. Leurs corps s’étaient étroitement rapprochés, l’étreinte de Peter se faisant plus agressive. Elle aurait voulu relâcher tout cela, mais il ne laissa pas faire, commençant à déboutonner sa chemise. Quand elle réussit enfin à détacher ses lèvres, il se penchait exagérément vers elle.

    « Qu’est-ce que tu fais ? »

    « Tu ne m’as pas fais monter dans ta chambre pour rien. »

    « Non… non… Peter, je ne suis pas prête. »

    Cette phrase, celle qu’il attendait, il ne put s’empêcher un sourire quand il l’entendit. Mais ce n’était pas le même, il n’était pas beau, et encore moins attirant. Il était effrayant, empreint d’une grande perversité. Celle d’un sadique, celle d’un violeur, aussi. La saisissant brutalement par les épaules, il la renversa et plaqua sa main sur sa bouche pour lui empêcher de crier. Elle essaya, tant bien que mal. Sentant ses hurlements mourir dans sa gorge, des larmes lui échappèrent des yeux, elle ne pouvait pas les fermer. Obligée de regarder son visage, celui qui était tout simplement méconnaissable.

    Ainsi, dans la nuit de cris étouffés, Peter savourait le plaisir d’une vengeance enfin complète. Oui, il avait tant aimé ça. La sentir en faiblesse, en pleurs, lui appartenant totalement, c’était quelque chose d’indescriptible. Il aimait lui faire du mal, il aimait avoir ce pouvoir. Celui de savoir que sa vie ne reposait que sur ses épaules. Après quelques minutes interminables, il en eu finit avec elle et s’en alla, la laissant seule et humiliée. Oui, humiliée d’avoir perdue sa virginité.

    Et il continua, encore et encore, essuyant qu’une ou deux plaintes que personne ne prenait au sérieux. Évidement, quand il revoyait ses jeunes victimes dans un couloir, il ne pouvait s’empêcher de leur parler de sa voix velouté, et de leur sourire. Simplement pour leur faire comprendre que ce sont ces idioties maintenant insupportables qui leur ont fais se jeter dans la gueule du loup. Elles qui étaient si naïves et honteuses pour quelque chose dont elles n’étaient pas responsables, tout ceci était une vengeance idéale. Il avait détruit leurs vies, comme la femme qu’était sa mère avait détruit la sienne. N’était-ce là qu’un juste retour ? Peut être, mais l’idée que Peter ait un problème ne lui traversa jamais l’esprit. Non, il était normal d’avoir cette envie de faire souffrir les autres, c’était quelque chose de parfaitement banal.

    Il aurait pu ne jamais s’arrêter. Au fond, il ne voyait pas tant de mal là-dedans. C’était elles, les fautives, elles avaient eu l’erreur d’être femmes, c’était une raison suffisante. Mais tout le monde ne le voyait visiblement pas de la même manière, c’est en effet au cours d’une énième tentative qu’il trouva quelqu’un pour l’en empêcher. Un peu d’action ne pouvait pas lui faire de mal, seulement quand cette personne le força à rencontrer sa plus grande peur, difficile de garder sa conscience. Qu'était-elle ? La mort, tout bonnement. C’est aussi simple que ça. Mais mine de rien, Peter a bien cru perdre la vie cette soirée-là.

    Tout s’était déroulé comme d’habitude, cette fille-là s’appelait Kathleen, et en plus elle avait un an de plus que lui. Quelle ironie. Encore les sourires de loin, l’approche, les mensonges et le rendez-vous le samedi soir. Celle-ci aimait danser, alors du romantique il passa au fêtard attentionné. Solution qui avait parfaitement marché, à peine une heure et la voilà rêvassant en le regardant. Il avait pris soin de ne lui faire boire aucune goutte d’alcool, il voulait qu’elle réalise, qu’elle sente ce qu’il allait lui faire. Elle devait comprendre, trop tard, qui était-il vraiment. Ils marchaient dans les rues piétonnes, illuminés de mille feux. Ce soir était spécial, il ne saurait dire quelle était la fête, mais tout était rempli. Les murs semblaient suer des passants, les enfants jonchaient les trottoirs en criant et jouant. Il y avait trop de monde, il l’écartait lentement. Elle lui avait fait comprendre qu’ils n’iraient pas chez elle, il devait trouver autre chose, rapidement. Il la faisait danser, elle le taquinait, lui promettant un baiser. Ah ! si elle savait. Pauvre d’elle.

    « Reviens Kathleen, tu me l’avais promis. Donne-le-moi ! »

    « Viens le chercher alors ! »

    Elle sautillait, telle une danse, telle une brise de vent se faufilant dans la foule. Il lui attrapa la poignet et la mena dans un ruelle plus calme, puis dans une autre, puis dans une autre. Finalement, ils arrivèrent dans un endroit entièrement vidé de toute population et de vie, c’était incroyablement sombre. Dans la faible lueur de la lune sur les briques de vieilles maisons, on distinguait leur deux silhouettes, encore bien éloignées l’une de l’autre. Il réussit enfin à obtenir ce qu’il voulait, embrassant délicatement la demoiselle.

    Alors qu’elle montrait des signes d’écartement, Peter la retenait contre elle, refusant de la lâcher. Elle réussit à se retirer légèrement, lui demander d’arrêter ça, ne l’écoutant pas le moins du monde il continua, accentuant sa pression contre son corps. Ça commençait, et pourtant il fut obligé d’abandonner. Tout arriva si vite, il n’avait rien vu venir. Un cri, un aboiement plutôt, remplie d’une rage incommensurable. Il n’avait pas compris la phrase prononcée, mais il allait pouvoir l’entendre à nouveau. Son interlocuteur avait presque fracassé la mâchoire de Peter, le coup de point était d’une telle violence qu’il avait complètement lâché prise et s’était retrouvé 2 mètres plus loin, au sol.

    Il tenta de reprendre le plus vite possible ses esprits, relevant son buste et s’appuyant sur son coude, il daigna enfin le voir. C’était un homme, plutôt âgé, difficile de croire qu’autant de force venait de lui. Dans la noirceur de la nuit, il ne distinguait presque pas son visage mais devinait sans trop de mal qui il devait être. Le père de l’une d’entre elles, sûrement.

    « C’est toi l’espèce d’enfoiré qui a fait ça à ma fille ?! »

    « Je… quoi ? De quoi vous parlez ?! Et pourquoi vous m’avez frappé comme ça ? »

    Encore contre un mur, Kathleen le regardait, apeurée. Probablement quelques secondes avant d’être séparée de lui elle avait commencé à ressentir cette peur, grandissante, cette crainte de ne pas être avec la bonne personne. Était-elle soulagée ? Son cerveau devait certainement lui ordonner de partir, mais ses jambes ne se sentaient visiblement pas encore prêtes.

    « C’était ta prochaine victime ?! »

    Dit l’homme en donnant un coup de tête négligé vers la demoiselle, celle-ci semblant enfin trouver le courage de s’enfuir en courant.

    « Non ! Attends ! Kathleen, reviens ! »

    A peine eut-il finit de dire cela qu’il lui avait attrapé par le col et l’avait projeté contre le mur. Le choc entre le haut de son crâne et les briques de la maison avait été redoutable. Sentant un liquide chaud sortir de sa bouche, il en déduisit sans trop de mal le sang qui en dégoulinait. Il le tenait fermement, il n’osait même pas tenter quelque chose, la haine qu’il éprouvait lui donnait une force surhumaine. Une de ses mains finit par agripper sa gorge.

    « Arrête de me prendre pour un con ! Je sais très bien ce que tu lui as fais ! »

    « Je ne sais pas de qui vous parlez. »

    Il eu juste le temps d’annoncer ça qu’une deuxième coup de point s’abattu sur sa joue, provoquant un craquement immense et une déchirure particulièrement douloureuse. Sur les genoux, il sentie à nouveau sa main agripper violemment son col et le replacer correctement, plaçant ses yeux noirs dans les siens.

    « Lucy est une gentille gamine, quel pourriture tu es pour lui faire ça ?! »

    « Ah… alors, voilà ce qu’elle a dit. »

    « T’insinue quoi ? »

    Il avait donc piqué sa curiosité, finalement. Sous le poids du sang qui coulait de sa bouche et de son nez, il n’eut pas trop de mal à sourire, repensant à elle. Ah, Lucy ! La première.

    « C’est le seul moyen qu’elle ait trouvé pour vous dire qu’elle n’était plus… la gentille petite vierge que vous aviez mise au monde. »

    Le troisième coup arriva, beaucoup plus violent, comprenant bien plus de rage que jamais. Plié sur lui-même, sa tête ne semblait plus prête à se porter, elle se balançait pathétiquement. Pourtant, il réussit à la relever pour le regarder, lançant un susurrement de sa voix faiblarde.

    « C’était un coup de point ? Je l’ai même pas senti. »

    Cette fois c’était le coup de pied, un premier, puis un deuxième, et un troisième. Ils s’enchaînaient, détruisant sa cage thoracique. Toute ses forces avaient disparu, il en venait à se demander où il était, mais il le contraint à se lever. Ses jambes ne le portait presque plus, il gardait ses dernières forces pour son expression du visage. Il ne devait pas flancher, au moins pour le jeu du regard.

    « Avoue-le. »

    C'est ce qu'il souhaitait, qu'il l'admette, enfin. Qu'il dise cette phrase, il devait l'entendre. Voyant que Peter ne réagissait pas, il sorti un fusil, le plaquant contre sa gorge. Sa réaction fut immédiate, il fut pris de tremblements incontrôlables et la peur trahissait son visage. Non, pas ça. Tout, mais pas ça.

    « Alors ? Tu tiens à la vie ? »

    « Je… je… »

    « GROUILLE-TOI ! »

    « Oui ! Oui ! D’accord, c’est vrai ! Je l’ai fais ! »

    « DIS-LE ! Je veux te l’entendre dire ! »

    Les yeux fixés sur l’arme, elle l’obsédait. Il ne pouvait pas mourir, non… Alors il allait devoir prononcer ces mots, ceux qu'il ne comprenait pas vraiment.

    « Je l’ai violée ! »

    Il le lâcha, laissant doucement l’arme partir de son cou. Il était toujours aussi haineux, difficile de savoir s’il allait bel et bien lui laisser la vie sauve. Justement, probablement devait-il réfléchir là dessus, la main dans les cheveux, il dissimulait mal son anxiété. Peter finit par retrouver l’utilité de ses jambes, il ne tremblait plus et tenait debout sans problème. Reposant sur le mur, il regardait cet homme, imaginant sa misérable existence. Il n’avait même pas assez de courage pour le tuer. Lui, la pourriture, le monstre qui lui avait pris ce qu’il avait de plus précieux.

    « Mais je sais qu’elle a aimé ça. »

    La balle fusa dans un curieux silence, s’éteignant sur le mur de briques. Il s’enfuyait sous les coups de fusil, il savait parfaitement que vu la nuit dans laquelle il plongeait, il était impossible de le repérer. Mais la première balle l’avait presque touché, à l’épaule, il y ressentait une vive douleur. Et le voilà qui titubait dans les ruelles dont il ne distinguait plus rien. Plus une maison, plus un trottoir, plus de lune, plus de ciel. Sa vue se brouillait, il finit par s’étaler de tout son long quelque part, sans savoir où. Il perdait tant de sang, il ne sentait presque plus ses muscles. Une impression de périr, seul. Quelle humiliation, lui qui passait sa vie à se croire au dessus de tout. Le voilà, mourant au milieu d’une rue déserte.

    Mais Peter gardera la vie, trouvé par un homme ne réalisant son erreur, il passera plusieurs jours à l’hôpital. Est-ce qu’il pensera à la gravité de ses actes durant cette période ? Pas vraiment, non. Il pensa simplement à arrêter, quelques temps. Le père de Lucy ne porta pas plainte, à sa grande surprise. Peter préféra prendre ses distances, ainsi il quitta l’Angleterre la même année, s’exilant au japon, pays dont il apprenait la langue. Alors il rejoignit la Cross Académie en tant que Chargé de Discipline, préférant ce poste à celui de simple élève dans l'école pour hunters. Une école où cohabitent humains et vampires, quelle idiotie, il ne croyait pas une seconde en ces idées impossibles. Mais lui aussi, le voilà qui allait vivre dans le même établissement que des centaines de jeunes filles.

    Les monstres ne sont pas ceux que l'on croit. Certainement pas.
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Tsukiyo Tanaka

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MessageSujet: Re: Peter McMillan {100%}   Peter McMillan {100%} EmptyMer 15 Sep - 18:07

*applaudit*
*brandit un étendart "I I love you Peter"*
Nan, sans blague ._. J'suis fan là >.< J'adore Peter, son histoire, tout lui, la
narration, tout, TOUT ! Je t'interdis clairement de ne pas être satisfait è.é

"et la parfumait de compliments"
    J'avoue que j'ai buggé là-dessus... Comme je le répète souvent, j'aime beaucoup voir chez les autres ce que j'aime écrire dans mes propres textes. Or, il y a juste un mois, comme souvent, j'ai pris mon bloc note et griffoné une phrase qui me venait à l'esprit "parfumé des meilleurs sentiments". C'était une phrase de conclusion pour un billet doux, et retrouver ici cet emploi du verbe parfumer... c'était assez inattendu x)

    Bref, Peter est juste parfait, j'pense qu'il pourrait avoir un rôle important dans les event à venir de CA...

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